Le jeune Traoré se hisse aux rangs des grands et entre dans l’histoire du combat contre l’impérialisme occidental
- GenecoHaïti
- May 9
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Dans un monde où les voix africaines peinent encore à se faire entendre, une figure émerge avec une clarté qui tranche, un courage qui défie, et une vision qui rallume les braises du panafricanisme. Le jeune Traoré, président du Burkina Faso, s’impose désormais comme l’un des acteurs majeurs du combat contemporain contre ce que beaucoup dénoncent comme les derniers avatars de l’impérialisme occidental.
À l’instar de Sankara, Lumumba ou encore Nkrumah, Traoré entre dans cette lignée d’hommes d’État africains qui ont osé défier l’ordre établi par l’occident, non pas par simple bravade, mais par conviction profonde que l’Afrique mérite une souveraineté pleine et entière, politique, économique et culturelle.
Un homme façonné par la crise
Rien ne prédestinait Le jeune Traoré à un destin aussi historique. Ancien officier de l’armée, c’est dans un contexte de crise profonde que son nom s’est hissé sur le devant de la scène. À la tête d’un pays meurtri par le terrorisme, appauvri par des décennies de prédation économique, et marginalisé par les grandes puissances, il a rapidement compris que la bataille pour la sécurité ne pouvait être dissociée de la lutte pour la dignité.
Dès son arrivée au pouvoir, il a entrepris ce que certains observateurs ont qualifié de "rupture politique assumée". Rupture avec les accords militaires jugés asymétriques. Rupture avec les injonctions économiques dictées depuis l’extérieur. Rupture, enfin, avec l’idée même que le salut du Burkina Faso devait venir d’ailleurs.
Une posture qui dérange mais qui rassemble
Critiqué dans les chancelleries occidentales, applaudi dans les rues de Ouagadougou, Traoré a fait le choix risqué de dire non. Non à la présence militaire étrangère jugée inefficace. Non aux injonctions financières des institutions internationales. Non à l’obsession des modèles de développement importés, souvent déconnectés des réalités africaines.
Mais ce "non" n’est pas un repli. C’est, au contraire, un cri d’affirmation. Celui d’un dirigeant qui ne réclame pas l’aumône mais la reconnaissance d’une Afrique capable de penser et tracer sa propre voie. En cela, il fait écho à une jeunesse africaine désillusionnée mais éveillée, qui voit en lui le symbole d’une revanche historique sur des siècles de domination, d’humiliation, et de pillage.
Un projet de réinvention
Au-delà des slogans, Le jeune Traoré travaille à une refondation de l’État burkinabè. Il place l’éducation, la sécurité endogène, l’agriculture durable et la valorisation des savoirs locaux au cœur de son projet. L’ambition est claire : remettre debout un pays sur la base de ses propres ressources, de ses propres intelligences.
Cette vision, certes encore balbutiante, rencontre un écho grandissant ailleurs sur le continent. De Bamako à Conakry, de Niamey à N’Djamena, une génération nouvelle d’acteurs politiques se réclame d’un "réveil africain", où l’émancipation ne sera pas négociée mais conquise.
Une page qui s’écrit dans l’incertitude
L’histoire, bien sûr, jugera. Car les défis sont immenses, les obstacles nombreux, les pressions colossales. Le jeune Traoré marche sur un fil, entre admiration populaire et réalités économiques, entre espérances légitimes et menaces extérieures.
Mais une chose est certaine : il a déjà marqué une époque. Et dans le grand récit des résistances africaines, son nom commence à se frayer une place. Non pas comme celui d’un sauveur, mais comme celui d’un homme qui, face à l’Histoire, a choisi de ne pas baisser les yeux.
La Rédaction
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